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Mar 12

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Port de Granville

CABOTAGE                                              [important]Voir le communiqué de presse du 19 septembre 2014[/important]

Port de Granville Dans les années 1995, lorsque l’usine Dior cessa ses importations, le port de commerce semblait condamné. C’est alors qu’apparaissent deux activités d’exportation, les ferrailles et les graviers qui depuis ne demandent qu’à vivre.

 Contrairement aux rumeurs qui circulent, Sirec-Suez (Isigny le Buat) n’a pas l’intention de quitter nos quais et ne demanderait qu’à augmenter son trafic si elle avait plus de matières premières.

 Quant aux carrières Lainé-Pigeon, leur permis d’exploitation vient d’être prolongé jusqu’en 2025. Et quoi qu’il en soit, les grandes carrières du Calvados sont capables de fournir un train complet par jour !

 Car maintenant que M. le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Granville clame que « le port n’est plus adapté au trafic de vrac » (une révélation ?) Et que c’est le bon moment pour le fermer, voilà qu’on nous annonce que 200 000 t de gravier sont à fournir pour des travaux à l’aéroport de Guernesey. De plus la coopérative agricole régionale Agrial manifeste l’intention de refaire des bateaux par Granville ce qui n’était plus arrivé depuis des lustres .

 Décidément cette activité a la vie dure ! et démontre son intérêt surtout en période de crise. Nous avons eu la démonstration récemment que Granville peut manutentionner plus de 5000 t par jour alors la CCI, gestionnaire de l’outillage public portuaire, devrait se réjouir car ses activités sécurisent des emplois permanents (1000 t embarquées ou débarquées = un emploi). Verrons nous la grue Mohr reprendre du service ?

 D’autre ports de cabotage comme Fécamp sont obligés pour relancer leur économie d’embaucher des commerciaux (deux), ici point n’est besoin , les clients viennent tout seuls, preuve que ce port de commerce répond bien à une nécessité.

 De plus, que l’on ne vienne pas nous dire que cette activité productive, bien ancrée dans l’économie réelle, gênerait par exemple le développement des activités de plaisance : 400 à 500 places supplémentaires peuvent être créés tout de suite sans changer les infrastructures existantes, dont un port à sec sur le parking (vide )au sud-est de la gare maritime. En fait, il ne gêne que les appétits immobiliers…

 Avec son port de commerce, Granville garderait son ouverture sur le large, sa fierté et de l’ambition au lieu de se replier sur soi-même. Monsieur le Maire disait au mois de novembre qu’il verrait bien un animateur économique à la Communauté de communes – la CCI ne lui suffit donc pas ? C’est pourtant son rôle.

Liste municipale 2014 « la Parole aux Granvillais ».

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